Jungle Mini Tour – The Lodhi, New Delhi

New Delhi est une ville de contrastes. D’un côté, une circulation chaotique où tuk-tuks, voitures, bus et camions se croisent dans un vacarme permanent. De l’autre, des monuments classés au patrimoine mondial, des jardins moghols, des marchés vivants et une histoire millénaire. Au milieu de cette effervescence, certains lieux offrent une respiration rare.

The Lodhi en fait partie.

Une parenthèse au milieu du chaos

Arriver à The Lodhi, c’est déjà une expérience en soi. On quitte la Lodhi Road Flyover, artère qui longera quelques bidonvilles et mène vers le tombeau d’Humayun, joyau moghol inscrit à l’UNESCO. À quelques centaines de mètres seulement, la ville bruisse de son agitation habituelle. Et soudain, le décor change.

Un bâtiment blanc, massif mais élégant, se dresse derrière ses grilles impeccablement gardées. La façade est ultra propre, sobre, presque intemporelle. Largement reconstruit en 2009, le batiment n’a pas le poids des siècles mais il impose immédiatement sa stature. À peine franchi le portail, la circulation disparaît. Le silence prend place.

C’est là que The Lodhi commence à faire sens : un cocon à l’abri du tumulte et des klaxons.

L’accueil, premier marqueur de l’expérience

Ce contraste se renforce dès l’accueil. Ici, pas de protocole froid ni de formalisme exagéré : on est reçu avec chaleur, simplicité, sincérité. Le personnel n’est pas seulement attentif, il est présent. On vient par curiosité et pour se restaurer. Et l'échange devient assez naturel afin de comprendre l’histoire du lieu puis visiter l'établissement. L’échange n’est pas mécanique, il est humain.

Cela semble être une constante au cours de séjour en Inde : l’hospitalité est culturelle, profondément ancrée. Mais à The Lodhi, elle prend une forme particulière. Dans cet écrin contemporain, l’accueil garde une dimension artisanale, presque familiale, malgré le positionnement luxe. C’est un luxe discret, incarné par les équipes, indiennes mais également internationales, plutôt que par l’ostentation des lieux.

L’expérience du calme et de l’espace

Les chambres prolongent cette impression. Spacieuses, ouvertes, baignées de lumière naturelle. Certaines disposent même de piscines privées, un privilège rare, surtout dans une capitale aussi dense. Tout est pensé pour offrir un maximum de sérénité.

Là où d’autres hôtels jouent la carte de l’accumulation de services, The Lodhi choisit la rareté. Moins d’options superflues, plus de moments d’exception. Une logique qui correspond parfaitement à son rattachement aux Leading Hotels of the World (LHW) : des adresses uniques, sélectionnées pour leur caractère et leur singularité.

Ce calme, cette discrétion, cette sérénité… c’est probablement ce que retiennent le plus les voyageurs. Car dans une ville comme Delhi, le luxe n’est pas seulement une question de marbre ou de chandeliers, mais avant tout la possibilité de s’extraire du bruit.

Entre patrimoine et modernité

La localisation n’est pas anodine. Juste à côté, le tombeau d’Humayun qui nous plonge dans l'histoire de l’empire moghol, avec une expansion de l'empire musulman en Inde. En visitant le monument puis en se rendant à The Lodhi, on mesure l’écart entre deux époques et deux façons de voir le monde : l’une tournée vers la mémoire et la grandeur, l’autre vers le confort moderne et la discrétion.

Une concurrence locale stimulante

Quelques centaines de mètres plus loin se trouve, Jungle Project se rend également à The Oberoi New Delhi, autre référence incontournable. Plus institutionnel, plus orienté business, il attire une clientèle différente. Les deux établissements se connaissent, se regardent, se challengent.

Cette concurrence tire clairement l’offre vers le haut. D’un côté, The Oberoi incarne l’excellence hôtelière à l’indienne, avec sa dimension internationale et son ancrage historique. De l’autre, The Lodhi se positionne comme une alternative plus intime, plus confidentielle, presque boutique dans l’esprit malgré sa taille. Les clients ont le choix entre deux visions du luxe, deux atmosphères, deux styles.

Pour l’industrie, c’est une richesse. Car la diversité est souvent ce qui nourrit la qualité d’un marché.

Un acteur unique : DLF

Autre élément intéressant : The Lodhi est détenu par DLF, premier promoteur immobilier coté en bourse en Inde. Habitué aux projets urbains d’envergure (bureaux, centres commerciaux, complexes résidentiels), DLF est présent partout et contrôle une bonne partie de la ville de Gurgaon. Et ne possède a contrario qu'un seul hôtel développé / opéré en propre : The Lodhi.

Cette singularité se ressent. L’hôtel n’est pas pensé comme une déclinaison d’une chaîne internationale, mais comme un projet à part entière, avec son identité propre. C’est à la fois un avantage (personnalité forte, positionnement clair) et un défi de ne pas bénéficier du réseau et de la notoriété d’un groupe hôtelier global. C'est possiblement la raison qui aura poussé l'hôtel a rejoindre la chaîne affiliée : The Leading Hotel of the World.

Jungle Project – Ce que ça raconte

Ce Jungle Mini Tour au Lodhi illustre plusieurs choses :

• Le vrai luxe, c’est le calme : dans des villes saturées, la sérénité est ce qui marque le plus le voyageur.
• L’accueil reste central : peu importe le marbre ou la piscine, c’est le sourire et la chaleur humaine qui font la différence.
• La concurrence tire l’excellence : la proximité de The Oberoi oblige The Lodhi à affirmer son identité et à rester pertinent.

Crédit photos : The Lodhi, The Oberoi, et archives personnelles
Date Visite : 12-Juillet-2025

Hotel Website: https://www.thelodhi.com/
LHW Website: https://www.lhw.com/hotel/Lodhi-New-Delhi-India
Address: Lodhi Road, New Delhi 110003 India

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